De A à Z: Retour sur la saison télé 2019-2020 (partie 3)
Ça y est, l’été est là, et les grandes vacances également. Progressivement, les uns après les autres depuis la mi-juin (pour ceux qui ont pu reprendre leurs activités à la suite du confinement), les programmes ont mis un terme à leur saison et leurs équipes peuvent enfin profiter d’un repos bien mérité. La trêve télévisuelle estivale est arrivé, accompagnée de son lot de rediffusions et de déstockage en masse. Elles semblent bien loin à présent toutes ces promesses et annonces en tout genre faites par les chaînes en début de saison lors de leurs traditionnelles conférences de rentrée. Depuis, le naturel est revenu au galop, ça a cafouillé, ça s’est adapté, ça a bougé. Au bout du compte, qu’allons-nous retenir de cette saison télé ? A présent que cette saison 2019-2020 touche à sa fin, il est l’heure pour nous de dresser le bilan d’une saison télé particulièrement mouvementée cette année.
R comme… Recyclage
Cette année encore, la saison télé n’a pas été épargné par son lot de retour d’anciennes émissions emblématiques ou figures marquantes de la télévision dont nous aurions préféré conserver un souvenir tendre, amusé ou nostalgique. D’ailleurs, parmi les deux programmes et animateurs mentionnés la saison passée à ce sujet, seules les deux émissions sont encore à l’antenne. Et encore, Le grand échiquier (France 2) rassemble à chaque fois peu de téléspectateurs: la première en décembre 2018 avait réuni 2 millions de téléspectateurs, avant de descendre et de stagner entre 1,2 et 1,6 million pour les numéros suivants, dont le dernier en date a été diffusé fin mai. De son côté, Qui veut gagner des millions ? (TF1) n’a été rappelé qu’en plan C (sans mauvais jeu de mots avec le nom d'une autre émission incarnée par l'animateur du jeu) pendant le confinement, faute d’avoir suffisamment d’épisodes du feuilleton quotidien Demain nous appartient en stock et d’avoir un plan B suffisamment rassembleur avec Sept à huit, la quotidienne.
Cette saison, notons les légers efforts entrepris par les chaînes pour établir un semblant d’illusion de nouveauté de ces programmes. C’est ainsi le cas de C’est pas sorcier (France.tv slash, France 4), renommé C’est toujours pas sorcier (ou #CTPS puisqu’ils s’adressent tout particulièrement à un public jeune à présent, et c’est bien connu que les jeunes n’échangent plus que par hashtag de nos jours voyons !), dans lequel Fred et Jamy ont été remplacé (snif) par deux youtubeurs scientifiques (public jeune oblige). Autre exemple: C’est du propre ! (anciennement sur M6, maintenant sur TFX), rebaptisé Cleaners, les rois du ménage (qu’ils arrêtent de glisser systématiquement de l’anglais dans les titres d’émissions pour se donner un faux air jeune, tendance et moderne !), dans lequel Béatrice et Danielle ont également été remplacé (bah oui, elles ne collaient pas trop à l’image «jeune et dynamique» voulue pour le programme et la chaîne). Nous pouvons également mentionner l’exemple du Morning live (M6), intitulé Morning night (ce qui, en soi, ne veut rien dire en anglais mais bon, passons) le temps d’une soirée évènement. Ici, le concept n’avait rien à voir avec celui d’origine mais ce qui était recherché, en faisant explicitement référence au morning emblématique de la chaîne, était de retrouver la bande qui l’animait, et surtout l’esprit décalé qui dominait. Enfin, la palme de la rentabilité maximum revient à A prendre où à laisser (à l’origine sur TF1) qui, après avoir fait son retour sur D8/C8 entre 2014 et 2015 avec Julien Courbet, est de nouveau revenu à l’antenne, cette fois en direct et présenté par Cyril Hanouna, pour pallier l’absence de Touche pas à mon poste en cette fin de saison post-confinement.
Pour ce qui est des anciennes gloires du PAF, signalons le retour (raté) de Flavie Flament à la tête de L’atelier, une émission consacrée à la restauration d’objets anciens, diffusée le samedi en fin d’après-midi sur M6. Et autant vous dire que pour revenir à l’antenne, après dix ans d’absence, pour une case horaire de faible intérêt et un programme avec aussi peu d'enjeu autour, l’animatrice peut surtout dire merci à la synergie entre M6 et RTL (suite au rachat de la radio par le groupe de télévision) plutôt qu’à une réelle envie du public de la revoir. Résultat : deux mois et demi plus tard, face aux faibles audiences enregistrées par le programme, M6 a préféré revenir aux bonnes vieilles rediffusions des émissions de l’incontournable Stéphane Plaza. Et oui, rien ne vaut les prises de risque, nous ne le répéterons jamais assez.
S comme… Spectacles
Si la télévision fait la part belle aux films et aux séries en matière de productions culturelles, soulignons qu’elle tend sensiblement à diversifier son offre. Ainsi, plusieurs chaînes, comme C8 et TMC, et plus occasionnellement France 2, TF1 et M6, retransmettent régulièrement des spectacles humoristiques ou des concerts, et parfois des pièces de théâtre. Cette saison, nous avons eu le droit à Kev Adams, Malik Bentalha, Patrick Bruel, Big flo et Oli, les Chevaliers du Fiel, François-Xavier Demaison, Franck Dubosc, Laurent Gerra, Gims, M, Pascal Obispo, Jeff Panacloc ou encore Soprano. Nous ne pourrons pas dire que nous n’avons pas été gâté en matière de spectacles cette saison ! Si les retransmissions de spectacles sont (étonnamment) peu souvent synonymes de succès d’audience, nous ne pouvons que souhaiter que les chaînes continuent de se livrer à ce genre de pratique, de façon à permettre au moins à tout un chacun d’avoir la possibilité de se divertir de différentes façons.
T comme… Tous en cuisine
S’il ne fallait retenir qu’un programme de cette expérience particulière qu’a été le confinement pour la télévision, ce serait très certainement Tous en cuisine avec Cyril Lignac sur M6. A l’origine, suite à l’annonce du confinement de l’hexagone, le chef cuisinier avait eu l’idée de réaliser chaque jour des recettes en live depuis chez lui sur le réseau social Instagram. Dès le samedi suivant, celui qui est régulièrement présent dans les programmes culinaires de la six donnait des idées de repas et accompagnait les téléspectateurs dans la réalisation du dîner en direct à l’antenne. Puis, face au succès de ce premier numéro, le programme a basculé directement en quotidienne deux jours plus tard, lors de la deuxième semaine de confinement. Suivi chaque jour à l’antenne en visio-conférence depuis leur cuisine par Jérôme Anthony, animateur de la chaîne, ainsi que plusieurs téléspectateurs ou célébrités, les recettes de Cyril Lignac ont été un véritable succès, attirant un peu plus de monde chaque jour (démarrant à 1,5 million de téléspectateurs, score habituel de la chaîne pour cette case horaire, le programme est monté jusqu’à 2,7 millions lors de la sixième semaine de confinement). Alors que le programme n’aurait probablement pas vu le jour sans le confinement, son succès a été tel qu’il a été prolongé bien après la fin du confinement début mai, rendant son tablier seulement à la fin de la saison télé, mi-juin.
Sans surprise, le programme a, depuis, été reconduit pour la rentrée prochaine. En revanche, pas sûr, avec les multiples restaurants qu'il dirige, que Cyril Lignac aura encore le temps de cuisiner chaque soir à la télé. Mais rien n'empêche d'autres chefs cuisiniers de se relayer à la présentation de Tous en cuisine. Quoi qu'il en soit, le succès de ce programme peu cher à produire et qui ne subit la concurrence d'aucun programme similaire à l'heure où il est diffusé témoigne bien que les idées les plus simples sont parfois les meilleures.
U comme… Un jour, un film
Cela paraît anodin mais il s’agit d’un grand bouleversement pour le monde de la télévision : début juillet, M6 a diffusé un film un samedi soir en prime-time. Et pour cause, jusqu’à présent, depuis un décret datant de 1990, les chaînes de télévision en clair avaient interdiction de diffuser des longs-métrages le mercredi soir, le vendredi soir, le samedi en journée et le dimanche avant 20h30. Le but était d’empêcher la télévision de concurrencer le cinéma aux moments où il attire le plus de monde. Aujourd’hui, cette interdiction est jugée comme étant devenue pénalisante pour la télévision face à la liberté totale dont bénéficient les plateformes de streaming en la matière. C’est pourquoi, dans le cadre d'une réforme de l’audiovisuel, un nouveau décret concernant l’encadrement de la diffusion des films devrait être publié dans les prochaines semaines par le gouvernement. En attendant sa promulgation, le groupe TF1 a décidé d’anticiper, comme l’a fait M6, en faisant d’ores et déjà une demande de dérogation auprès du CSA, ici pour ses chaînes de la TNT, prévoyant une première programmation d’un film un vendredi soir fin juillet sur TF1 séries films. Qui sait à présent à quoi ressembleront, à l'avenir, les soirées du vendredi et du samedi soir à la télé…
V comme… Voilà voilà…
Cette neuvième saison du célèbre télé-crochet de TF1 The Voice avait été annoncé en grande pompe par la chaîne comme celle du renouveau par un grand retour aux fondamentaux. Pour cela, outre la simplification des règles, un nombre d’épisodes réduit et un changement de décor pour les phases finales en direct (fini le studio de télévision, place à une véritable salle de concert parisienne), la production avait prévu un renouvellement intégral du jury du divertissement.
En fin de compte, les audiences de cette saison ont été semblables à celles de la précédente saison : pour le lancement, 5,2 millions de téléspectateurs (28,7% de part de marché) cette saison, contre 5,6 millions (28,5%) l’an passé ; et pour la finale, 3,8 millions (17,9%) cette saison, contre 3,3 millions (16,8%) l’an passé. Bien entendu, le confinement a également bénéficié à The Voice, qui a gagné 700 000 téléspectateurs d’une semaine à l’autre à la suite de sa mise en place, et est monté jusqu’à 5,4 millions de téléspectateurs (contre entre 4,2 et 5,2 millions pour la première phase des auditions à l’aveugle, phase qui attire traditionnellement le plus de monde devant le programme). Seulement, comme en témoigne les audiences des demi-finale et finale (3,8 millions de téléspectateurs), The Voice n’est pas parvenu comme Koh Lanta, autre divertissement de la chaîne impacté de la même manière par le confinement, a gardé l’attention des téléspectateurs qui ont rejoint le programme en cours de route. Sans le confinement (qui permet donc au programme de sauver la face, en valorisant une audience moyenne forcément en hausse sur la saison), The Voice aurait donc probablement poursuivi sa chute d’audience épisode après épisode, comme elle en a l’habitude chaque saison dès la fin de la première phase des auditions à l’aveugle.
Et au-delà de l’audience, nous ne pouvons pas affirmer que nous avons particulièrement ressenti le vent de fraîcheur promis lors de la promotion de cette nouvelle saison du programme. Là-dessus, il faut bien admettre que le télé-crochet s’est vu clairement saborder par la crise sanitaire. En effet, le programme a été contraint de marquer un mois de pause à la suite de la phase des K.O, faute de pouvoir diffuser ses phases finales en direct dans des conditions convenables. Forcément, il n’était simple pour personne de reprendre là où iel l’avait laissé quelques semaines auparavant. De plus, au vue de la situation sanitaire, impossible d’avoir du public pour mettre en boite les dernières émissions du programme, si bien que la production a dû faire une croix sur son fameux changement de décor pour les phases finales.
Une dixième saison du télé-crochet a déjà été annoncé. Espérons que la production pourra, cette fois, mener à bien jusqu’au bout sa promesse de renouveau pour ce programme qui souffre grandement d’une usure mécanique de son audience ces dernières saisons.
W comme… What ?!
Saison après saison, L’Equipe n’en finit pas de nous surprendre, dans le sens positif du terme. En premier lieu, parce que la chaîne ne cesse de se montrer créative pour attirer toujours plus de monde devant son écran tout en sachant qu’elle ne dispose des droits que de très peu de compétitions sportives. Ainsi, à l'instar des soirées foot commentées sans images du match à l’écran faute de droits, devenues la marque de fabrique de la chaîne, L’Equipe s'est fixée un cap auquel elle se tient: miser sur les retransmissions de compétitions sportives, quitte à devoir passer par des moyens détournés, des sports ou championnats peu visibles, ainsi que des sports insolites. C’est comme cela qu’en février dernier, des commentateurs de la chaîne se sont retrouvés à animer une soirée Jeux insolites consacrée au championnat d’Europe de world chase tag (une version sportive du «chat», jeu souvent pratiqué dans les cours d’écoles), au championnat du monde de dodgeball (une sorte de balle au prisonnier de haut niveau), à la tir à la corde, ou encore au championnat du monde du manger de hot dog.
Mais mine de rien, cette offre atypique dans un milieu particulièrement concurrencé par les nombreuses chaînes télé sportives permet à L'Equipe de gagner en visibilité et de se faire petit à petit une place au sein du PAF (avant le confinement, L’Equipe frôlait son record d’audience mensuelle historique avec 1,6% de part de marché, se situant donc dans le milieu du peloton des chaînes de la TNT), ce qui lui permet à présent de réaliser des opérations plus qu’intéressantes. Pour la saison prochaine, L’Equipe a ainsi obtenu les droits de la coupe d’Espagne et d’Allemagne de football. Ces deux compétitions s’ajouteront, entre autres, à la suite des éliminatoires de l’Euro 2020 (ou plutôt 2021) de football, le Giro (tour d’Italie de cyclisme), les championnats du monde de biathlon, les championnats d’Europe de judo, ou encore les championnats d’Europe de volley-ball. En clair, il sera intéressant de suivre la trajectoire de cette chaîne la saison prochaine pour constater si, une fois de plus, elle continue de monter en puissance.
X comme… Xoxo
Voilà qui va, à tous les coups, nous filer un coup de vieux. En effet, une fois encore, nous ne pouvions pas tirer le bilan de cette saison télé sans faire un petit clin d’œil et des bisous (xoxo) aux équipes de quatre programmes qui fêtent un anniversaire particulier cette année. C’est le cas du talk-show Touche pas à mon poste (C8), du jeu Les douze coups de midi (TF1) et de la série Scènes de ménage (M6), qui fêtent tous trois leurs dix ans d’existence. N’oublions pas également le feuilleton Plus belle la vie (France 3), qui célèbre ses quinze ans cette année. Vous non plus vous n’auriez pas imaginé que cela fasse déjà si longtemps que ces programmes existent ? Je vous avais prévenu que cela nous filerait un coup de vieux…
Y comme… Y en a encore sous le capot !
Une fois encore cette saison, Cyril Hanouna a prouvé qu’il n’avait pas fini de faire parler de lui et de faire les belles heures de sa chaîne. En effet, suite au confinement décrété en pleine crise sanitaire, suspendant ainsi l’ensemble des tournages de programmes télévisés, l’animateur-producteur ne s’est pas laissé abattre et a très rapidement décidé de tourner depuis chez lui pour pouvoir continuer d’être chaque jour à l’antenne en direct (Ce soir chez Baba). De plus, cette période de navigation à vue pour la télévision lui a permis de relancer le célèbre jeu A prendre où à laisser (dans une version en direct cette fois-ci), jeu dans lequel il doit encore trouver sa juste place à l’animation mais qui a, quoi qu’il en soit, réalisé des scores suffisamment de bon augure pendant son essai d’un mois en fin de saison pour revenir à la rentrée. Enfin, bien avant que la crise sanitaire n’éclate en France, Cyril Hanouna a lancé avec succès une émission hebdomadaire d’humour en prime (La grosse rigolade) alors que l’idée lui était venue suite à un échange avec l’humoriste Michel Boujenah quelques semaines plus tôt lors d’une autre de ses émissions.
Toutefois, ces nombreuses réussites ne doivent pas faire oublier les quelques déceptions que l’animateur-producteur a également connu cette saison. La principale, que ce dernier semble préférer passer sous silence, se trouve être l’arrêt au bout d’une unique saison de La grande darka, divertissement qu’il animait chaque samedi en access prime-time. Il s’agit là d’une sacrée désillusion pour Cyril Hanouna qui paraissait, en début de saison, se voir comme l’homme de la situation pour prendre la relève de Thierry Ardisson et de son célèbre Salut les terriens !. Autre déception cette saison, et pas des moindres: la poursuite de la perte de vitesse du talk-show phare de Cyril Hanouna, Touche pas à mon poste. La seconde partie de saison, perturbée par la crise sanitaire, a certes empêché le programme de fêter dignement son dixième anniversaire comme cela avait été annoncé. Seulement, cette crise sanitaire n’est pas responsable, entre autres, du retour éphémère d’anciens chroniqueurs du programme (comme Christophe Carrière, François Viot ou Agathe Auproux) ou bien de l’échec de l’émergence d’une ou deux fortes figures parmi l’ensemble des chroniqueurs testés cette saison comme nous en sommes accoutumés chaque saison. Il faudra donc veiller, la saison prochaine, à ce que l’installation durable d’A prendre ou à laisser dans le créneau habituel de la troisième et dernière partie de TPMP (amputée donc la saison prochaine) ne serve pas de contre-feu pour justifier ou détourner l’attention d’une fin lente et programmée de l’emblématique talk-show de Cyril Hanouna.
Z comme… (Eric) Zemmour
J’aurais préféré conclure ce bilan de la saison télé par une note d’humour ou une perspective réjouissante. Au lieu de cela, je me vois obligé de parler d’Eric Zemmour. En effet, il est indéniable que l’éditorialiste a (malheureusement) fait sensation cette saison. En octobre dernier, son retour sur la chaîne d’information en continu du groupe Canal avec Face à l’info faisait polémique : donner chaque soir, durant une heure, à une heure de grande écoute, la parole à un homme controversé, connu principalement pour ses prises de position racistes, homophobes et masculinistes, qui plus est condamné par la justice pour incitation à la discrimination raciale en 2011 et provocation à la haine religieuse en 2018, passait mal. Pourtant, malgré les protestations du personnel, ainsi que l'appel au boycott de CNews par de nombreuses personnalités politiques, rien n’y a fait, la direction de la chaîne persiste et signe. Résultat : nous ne comptons plus le nombre de polémiques que les propos d'Eric Zemmour ont pu provoquer au fil des mois. Peu importe pour la direction de la chaîne info, qui a remplit son objectif, en voyant l’audience de son access prime-time être multipliée par trois, se trouvant au coude-à-coude avec BFMTV. Le 24 juin dernier, le programme a même battu son record d’audience historique, avec plus de 560 000 téléspectateurs. Preuve qu’au-delà de l’effet de curiosité des premiers jours, le programme n'a cessé d'intéresser de plus en plus de monde, au point que l’éditorialiste controversé semble avoir un auditoire non-négligeable. Le jeu auquel joue la direction de CNews est dangereux puisqu’étant donné qu’Eric Zemmour est un redoutable orateur, le fait de lui confier un long rendez-vous quotidien et de l’opposer à un invité différent chaque jour ne fait que le mettre en position de force en lui conférant la stature d’un homme de savoir, qui sait de quoi il parle, et légitimise ainsi ses prises de position tout en mettant en avant les idées de l’extrême-droite.
Et vous, qu’avez-vous retenu de cette saison télé ?
La première partie de cet article est déjà disponible:
https://televidilo.wixsite.com/televidilo/post-unique/2020/07/03/De-A-%C3%A0-Z-Retour-sur-la-saison-t%C3%A9l%C3%A9-2019-2020-partie-1
Même chose pour ce qui est de la deuxième partie de cet article:
https://televidilo.wixsite.com/televidilo/post-unique/2020/07/07/De-A-%C3%A0-Z-Retour-sur-la-saison-t%C3%A9l%C3%A9-2019-2020-partie-2